Dans le cadre de la
Commission d’Enquête parlementaire sur les conditions d’abattage des animaux de
boucherie, la FNICGV a été auditionnée le 4 mai.
C’est Henri THEBAULT, membre
du conseil d’administration, qui a représenté la FNICGV. Il a ainsi pu revenir sur un certain nombre de
contre-vérités énoncées durant de précédentes auditions.
Ainsi, la
protection animale est bien une préoccupation majeure dans les outils
d’abattage au même titre que la sécurité sanitaire.
Un nouveau règlement
européen est certes applicable depuis 2013 mais les règles de protection
animale existent depuis de très nombreuses années. De plus, la cadence de
l’abattage rituel est une cadence ralentie, en aucun cas elle ne permet
d’accroître la productivité de la ligne d’abattage. Entre autres
interrogations, les députés ont également cherché à connaitre le coût de
l’abattage dans le prix de la viande vendue parce qu’ils souhaitent évaluer
leur marge de manœuvre à mettre en place de nouvelles exigences le cas échéant.
La FNICGV rappelle que s’il apparaît légitime de s’interroger sur des pistes
d’amélioration possibles, toute nouvelle mesure franco-française devrait être
le fruit d’une réflexion concertée entre les abatteurs et les autorités, pour
garantir l’efficacité de la mesure en termes de protection animale, et pour
préserver la compétitivité des outils dans un contexte de marché européen.
Le Président FALORNI
a par ailleurs annoncé qu’il se rendrait dans des abattoirs, accompagné de
quelques députés et de façon inopinée, afin de constater par eux-mêmes les
conditions d’abattage.
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